samedi 5 février 2011

Immortels de Cate Tiernan


-Allons-bon. Ais-je grommelé quand j'ai vu ce bouquin en librairie. (J'ai une très nette tendance à soliloquer! )
Encore un roman de vampires. Encore une histoire d'amour culcul la praline, ou un bouquin aux bonnes idées mais avec des passages de sexe totalement inutiles.
Il faut savoir que si je suis fan de la littérature de l'imaginaire, de la fantasy, du fantastique et assimilé, j'ai quelques réticences vis à vis de ce qu'on appelle la bitt litt. Pourquoi? Le côté je surfe sur la vague de certains opus. (attention, je ne fais pas de généralité, il y a des bons livres de bitt litt. Mais il y a aussi des choses un peu mauvaises.)
Enfin, toujours est-il que encore une fois, je me suis laissée aller à un jugement à l'emporte pièce.

Immortels n'est déjà pas une histoire de vampires. (Tant mieux. Pour moi LE vampire, c'est Dracula. C'est tout. Et pas un jeune imberbe qui brille comme une boule à facettes. Lestat, Louis et les autres sont également acceptés, certes !) Non, les personnages y sont magiciens, et ne meurent pas. Enfin, en général

Dans cette vague de romans qui se ressemblent, Immortels est une très bonne surprise.
L'héroïne est une tête à claques. Elle a beau avoir plus de quatre cents années derrière elle, elle est aussi paumée qu'une adolescente. Elle mène une existence de jeune rebelle, à picoler avec ses amis, mais dès le début de l'histoire tout bascule pour elle. Son meilleur ami, lui aussi immortel, se sert de la magie (dans cette histoire les Immortels sont magiciens.) pour briser le dos d'un chauffeur de taxi peu poli. Et là, pour elle tout part en vrille. Elle ne veut pas continuer à vivre avec ce genre de personnage. Alors elle fuit, et cherchant dans sa mémoire, se souvient d'avoir rencontré des dizaines d'années plutôt, une immortelle qui lui avait proposé son aide. De l'Angleterre, elle part au fin fond des Etats Unis, dans ce qui ressemble à un centre de réinsertion bio pour Immortels perdus.
Oui mais voilà, elle n'ait pas vraiment bien accueillie par Reyn, un dieu viking, lui aussi pensionnaire, (si si, il est décrit comme ça) aussi affable qu'une porte de prison. Après avoir fui devant son hostilité, et sa propre lâcheté, elle finit par revenir au "centre". Et commence alors pour la jeune femme une sorte de réapprentissage de la vie. Elle tente de s'apprivoiser, de s'intégrer, et surtout d'accepter qui elle est. Bientôt elle découvre qu'elle est bien plus que ce qu'elle croyait.

Ce roman, (premier tome d'une trilogie je crois), est plein d'humanité, et si la magie est présente dans le récit, ce n'est pas forcément toujours le centre de l'histoire. Les personnages sont intéressants, l'écriture est plutôt bonne, et les incursions de l'héroïne dans son passé sont très agréables à lire. J'ai lu le roman d'une traite, et à la fin je me suis surprise à regretter que ce soit déjà fini.

Encore une preuve qu'il ne faut pas se fier aux apparences, et qu'un titre peut être trompeur.

6 commentaires:

  1. Un livre de vampires qui ne soit pas niais ça c'est une bonne nouvelle ! Et pour moi aussi LE vampire c'est Dracula pas Edward le végétarien qui brille^^

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  2. ooooo, quelqu'un qui a le même avis que moi sur les vampires aseptisés !

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  3. Aymeline : ah non justement c'est pas des vampires! Ils sont immortels, c'est tout ^^

    Irrégulière : Ah ben oui, je n'en peux plus des vampires ! Pourtant, j'aime ça !

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  4. Oui je n'avais pas les yeux en face des trous désolé^^'
    En tous cas, l'histoire semble être bien originale et bien utiliser la thématique de l'immortalité

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  5. j'aime pas la bitt litt mais j'ai lu tout Twilight, true blood and co... ;o)

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  6. Aymeline : Pas grave ^^
    Blod': Ben c'est en se faisant une idée de la chose qu'on peut critiquer ! Sinon c'est juste avoir des préjugés :)

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