Meurtriers sans visage d'Henning Mankell

Au fin fond d'une campagne de Suède, une boucherie a eut lieu. Le couple de vieillards qui fut la cible du ou des meurtriers était sans histoire, et après que la femme se soit finalement éteinte à l'hôpital en prononçant le mot "étranger", c'est toute la région qui est secouée. Racisme, peur de l'autre, incompréhension et menaces, c'est avec tout cela que l'inspecteur Wallander devra jongler.


Je suis assez mitigée quant à ce livre, et ce pour plusieurs raisons. Je crois que déjà, j'en ai soupé de l'enquêteur marqué par la vie, divorcé ou en phase de l'être, déprimé, qui ne sait pas où la vie le mène et qui a des problèmes avec ses enfants/ parents/ son chien ou son poisson rouge. Je le supporte très bien avec les romans d'Arnaldur Indriðason, mais là ça passe moins bien. Le héros m'a un peu agacée, et sa fascination pour la procureur remplaçante aussi. L'enquête n'avance pas trop, voire pas du tout , et du coup ça traine en longueur. Elle s'étale sur de nombreux mois. Alors là, dans un sens je trouve ça très bien, puisque dans la vraie vie on ne résoud pas tout en trois coups de cuillère à pot ! Mais je sais pas, c'est mal écrit ou je l'ai mal ressenti, mais j'ai trouvé que ça s'étirait éternellement.
Globalement, c'est plutôt bien écrit on retrouve cette ambiance de policiers nordiques, mais j'accroche beaucoup plus à d'autres auteurs, et je pense que je ne renouvellerais pas forcément l'aventure avec Mankell. Ça se laisse lire, mais c'est tout.