mercredi 8 juin 2011

L'âge de diamant de Neal Stephenson.

L'âge de diamant ou le manuel illustré d'éducations pour jeunes filles (ça c'est du titre ! )

Je suis très très très très mitigée quant à ce livre. En gros, j'ai pas aimé. Enfin... Non, c'est plus complexe.
Je serais incapable de vraiment vous synthétiser l'histoire, aussi vous livrerais-je ce qui est inscrit sur la quatrième de couverture :
"  Un monde de l'avenir bardé de nanotechnologies, d'univers virtuels, de réseaux neuronaux et d'intelligences qui s'efforcent d'être le plus artificiel possible.
     Une petite fille qui reçoit une éducation singulière grâce à un Livre Mentor qui raconte des histoires.
     Et tout cela dans une Chine de l'avenir partagée entre les territoires des sectes, les enclaves des multinationales et les espaces électroniques."
Venons-en à mon avis. Pour moi le livre s'est scindé en deux. Les parties avec l'une des héroïnes, Nell, une des petites filles à recevoir le fameux manuel, et les autres. Les parties avec Nell sont très intéressantes, la gamine est attachante, les histoires que conte le livre sont formidables, contes derrière lesquels se cachent des enseignements, des leçons de vie. Tout ça, j'ai aimé.
Oui mais voilà, il y a le reste. De nombreuses explications sur la technologie du monde où vit Nell. Des disgressions à ce sujet, des passages entiers qui sont restés pour moi aussi énigmatiques que si j'avais lu une autre langue. Je m'accrochais, j'essayais de batailler pour comprendre, mais rien à faire. Trop c'est trop. J'apprécie l'effort de créer un univers cohérent, et je pense que sur d'autres personnes, l'histoire peut très bien fonctionner, mais moi, j'ai eu l'impression de me noyer. Je décrochais à chaque fois, je m'énervais, laissais le livre de côté, le reprenait. J'ai mis trois jours à livre un livre de poche qui ne fait que 630 pages, alors que la semaine dernière, je mettais deux jours, en me freinant, à lire plus de mille pages... C'est symptomatique. J'ai pourtant voulu persévérer et aller jusqu'au bout, et la fin m'a en plus laissée un peu sur ma faim justement.

C'est dommage, je pense que pour les amateurs du genre, ça doit être un très bon livre, et l'auteur a vraiment pris la peine de développer son monde, mais je n'ai pas été embarquée du tout.

Ce livre était sur la liste de la bibliothèque steampunk, aussi, il participe au challenge Steampunk :)

5 commentaires:

  1. ce livre raconte effectivement deux histoires bien distinctes.
    Maintenant, il est important de lire ce livre qui touche à bpc de sujets avec une réelle intelligence comme la conscience collective, le développement du communautarisme, l'importance de l'éducation, etc...

    en outre, en bon fan du juge Ti, comment ne pas apprécier le juge Fang ?!

    un classique même si j'ai préféré son samourai virtuel

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  2. Tu me rassures, j'ai abandonné en cours de route, déroutée par toutes ces explications technologiques. Je pense que ça ferait plutôt un bon film avec toutes ces descriptions. J'essaierai peut-être de le relire cet été quand j'aurais plus de temps pour le lire au calme :)

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  3. Blod : Certes, mais bon c'était vraiment trop lourd dans la technologie et dans l'écriture... Même si, effectivement, le juge Fang, c'est quelque chose !

    Aymeline : Je comprends carrément, parce que c'est franchement abscons parfois!

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  4. C'est sûr, je n'ai pas envie de le noter ! malgré l'avis de Blodhorn.

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  5. Syl : Oui je pense que mon billet ne doit pas être très incitatif ^^

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