Rendez vous avec un mot : charmeur

Aujourd'hui donc nous avons rendez vous avec le mot charmeur. Je continue donc dans mon monde des deux fois précédentes en vous présentant un tout nouveau personnage qui ressemble un peu à cette mauvaise aquarelle dont je vous inflige la vue (un peu passée sous photoshop), et qui est loin d'être l'un des petits préférés, je vous avoue.

Place au texte !

"Avec un petit sourire narquois sur le visage, il regardait les vaines tentatives de séduction de son prince envers cette jolie arémas qu’il n’aurait pas dénié mettre dans son lit. Décidemment, à la cour, on ne devait pas apprendre grand-chose en ce qui concernait les femmes. Les quelques rejetons de sang royal qui faisaient partie de leur compagnie, semblaient être dénués de tout savoir faire.

Il se redressa un peu sur son cheval, et défit un peu plus le lacet de sa chemise, déjà bien ouverte. Elle était de lin clair, pas tout à fait blanche, il n’était pas assez idiot pour porter des couleurs trop salissantes lors d’un voyage, mais tout de même assez pour contraster avec le teint bis naturel de sa peau.

Ensorceler les filles, faire vaciller les cœurs des demoiselles, c’était un jeu pour lui, et c’était une des seules choses à laquelle il était bon. Dire que son père l’avait destiné à la prêtrise. Mais cela aurait été du gâchis, et il avait bien fait de fuir. Il avait sauvé sa peau sans le savoir,  le vieux était désormais réduit à l’état de cadavre, et ce ne serait pas lui qui le pleurerait.

Au lieu de ça, il avait gagné la proximité de l’héritier du trône, qui s’il semblait ne guère l’aimer, était bien conscient qu’il était l’un des seuls survivants de leur race, et qui le traitait tout de même avec respect, alors qu’il était au fait de sa bâtardise.

Oui, la vie s’annonçait plutôt bien.

Il jeta un regard critique sur les trois femmes de leur compagnie. L’une, lui ressemblait bien trop de par son caractère, la deuxième, guerrière farouche, le contempla d’un air meurtrier dès qu’il posa les yeux sur elle, il ne restait plus que la dernière. Et tant pis si son prince la convoitait, quand Néman se mettait en chasse, il n’y avait plus que cela qui comptait.

Il éperonna son cheval, et  les rattrapa, se débarrassant du royal falot sous un prétexte plus ou moins valable.

« A nous deux » Se dit-il en son for intérieur en contemplant les yeux innocents de la jeune fille. Il lui adressa un sourire ravageur, et laissa son charme opérer. "

Je n'ai pas eu le temps de développer plus ou de faire mieux, mais je n'allais quand même pas ne pas faire l'effort de m'y coller !

Pour la semaine prochaine nous aurons à traiter le mot : colère. 

Vaste programme hein? 

Les liens des charmantes, elles aussi, participantes : Aymeline et Asphodèle.