vendredi 4 novembre 2011
Meurtres à Cardington Crescent.
Tout commence par un torse de femme découvert emballé dans un cimetière...
On pourrait croire que Pitt, et Charlotte seraient lancés sur la trace d'un tueur pervers et dépeceur. Mais non. Nous abandonnons rapidement le sinistre lieu de la découverte pour rejoindre Emily, la soeur de Charlotte, qui, de séjour chez de la famille proche de son mari, regarde l'homme qu'elle a épousé succomber au charme d'une autre. Mais Emily n'est pas une faible femme. Elle se ressaisit vite, et riposte, en flirtant avec un autre invité. Et ça marche...
Tout irait donc bien si George n'était pas retrouvé mort. Heureusement, Charlotte va venir à la rescousse de sa soeur, et Pitt sera chargé de l'enquête.
Qu'il est doux de retrouver des personnages familiers ! Dans ce tome nous nous concentrons un peu plus sur Emily, ce qui n'est pas pour me déplaire, et il est agréable de la voir sous un autre prisme que le regard de sa sœur. L'enquête se déroule dans un huit clos terrible, chez les March, chez qui séjournaient George et sa femme. Tout l'intérêt de cet opus demeure à mon sens dans cette confrontation entre chaque personnage, dans ce doute qui taraude tout le monde, mais qui est donc l'assassin? Qui parmi eux?
Derrière la façade, il faut alors creuser. Et cela ramène à la surface des secrets pas très jolis jolis...
La présence, même légère, de tante Vespasia, que l'on retrouve avec un grand plaisir, est une petite cerise sur le gâteau.
Encore un bon opus, que j'apprécie d'autant plus que j'espace le plus possible les lectures d'Anne Perry (en en lisant deux d'affilée maximum) pour prolonger éternellement ou presque le plaisir de la découverte de nouvelles aventures.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Je vois que tu as encore passé un bon moment en compagnie des Pitt ;)
RépondreSupprimerAymeline : Toujours ! Je ne suis jamais déçue avec eux ^^
RépondreSupprimerJe préfère Monk. Des Pitt, je n'ai lu que le premier. Il faudrait que je lise la suite qui est dans ma PAL.
RépondreSupprimerCet auteur est un peu comme Agatha christie, j'aime bien retrouver de temps en temps de retrouver son univers...
RépondreSupprimeril faut vraiment que je me décide à ouvrir un Anne Perry !
RépondreSupprimerJe connais l'auteur et ses livres sont agréables.
RépondreSupprimerFinalement je fais paraître le début de ton billet sur le musée de la vie romantique Mardi en même temps que celui de l'ogresse sur le même sujet. Merci à toi!
Syl : J'aime les deux. Sans vraiment de différence.
RépondreSupprimerMaggie : Oui c'est tout à fait ça !
George : Ah oui ! C'est à tester au moins une fois !
Claudialucia : Pas de soucis :)
Je l'ai chroniqué et pourtant je m'en souviens bien mal...Je viens de regarder sur mon blog et mon billet date déjà un peu :) Quand même dans cette famille ils n'ont pas de chance ! Imagine cette pauvre Emily qui perd sa soeur puis son mari à la suite d'un crime, ce n'est pas de bol ! Et puis elle découvre aussi un autre crime en Irlande en allant voir sa tante dans le récit de Noel publié l'an dernier en France... :)
RépondreSupprimer