Signé Chanel, Documentaire.

Hier, grâce à un article de  Maggie, j'ai passé l'après midi dans un monde de petits points et perles, de croquis et de doigts de fées.
Vous le savez peut être si vous suivez ce blog depuis quelques temps, l'histoire de la mode, me passionne. Mais plus que ça, c'est le tissu, la haute couture, les couturières, la broderie d'art, tout ce monde de savoir faire qui me donne des étoiles dans les yeux.
Ma mère coud, et depuis que je suis petite, le bruit d'une étoffe qu'on déchire, les aiguilles qu'on pique sur un patron, le fil, les boutons, la chanson des ciseaux, bref, tout ça m'est très précieux.

Tout au long de ce reportage, nous sommes dans les coulisses, et plus particulièrement auprès des couturières, de ces femmes qui portent littéralement les maisons de haute couture, et qui créent de leurs mains, de leurs petits points, des tenues réelles, sorties toutes droits de l'imagination des grands couturiers.
C'est surtout elles que je trouve admirable. Ce sont des passionnées, et les voir créer, devant la caméra, rendre palpables des croquis, est quelque chose d'incroyable. Elles sont les magiciennes qui rendent tout possible.
Outre l'élaboration des robes, tailleurs, et autres vêtements, que l'on suit de A à Z, des ébauches aux retouches, nous suivons également la tâche des autres acteurs d'une collection. Bottiers, brodeuses et brodeurs, passementière.
Dans l'antre de la maison Lesage, c'est la broderie de la robe de mariée qui se construit devant nous, dans la bonne humeur. Perle après perle. Point après point.
Quant à la passementière que nous découvrons, elle a connu Mlle Chanel, rien que ça ! Et c'est une femme incroyable, qui s'occupe de sa ferme, de ses animaux, qui a appris à faire des galons sur le tas, qui a créé sa propre méthode. Un sacré tempérament.

Puis vient le temps du défilé... Quelques secondes d'apparition pour des jours et des jours de travail. Quelles seront les femmes qui commanderont? Le destin des modèles créés? Une première de cinéma? Une cérémonie des Oscars? Ou une fête somptueuse? Du luxe, certainement.

Et une place, dans le coeur des abeilles ouvrières qui ont participé à leur création. Qui auront meurtri leurs doigts, parfois versé un peu de sang, beaucoup de sueur, qui auront courbé leur dos, mais par passion.
Parce que c'est avant tout de cela qu'il s'agit !

Si vous avez envie de visionner ce reportage, il est encore disponible sur le replay du site d'Arte, en cinq parties : ici.

Et je terminerais, en remerciant encore Maggie pour la découverte :)