lundi 27 juin 2011
Rendez vous avec un mot : Commandant
Cette semaine nous partons du côté des Hommes, des héros (ou pas), de l'action, de la bravoure, et autres joyeusetés dans ce genre.
Et cette semaine, je vous fait découvrir un homme, qui est présent dans un petit coin de ma tête depuis de nombreuses années. Le premier a m'avoir fait écrire des pages et des pages. Je vous laisse en sa compagnie. (Le texte a été écrit assez vite, je suis un peu en retard cette semaine !)
"Dans la salle des pas perdus du Palais, attendait un jeune homme. De haute stature, avec la silhouette athlétique de ceux qui s'entrainent quotidiennement, il marchait de long en large, faisant résonner ses bottines sur le marbre froid. On avait tendance à le dévisager avec curiosité, à rechercher sa compagnie, et il avait tendance à croire que ce n'était pas pour ses qualités, mais pour sa position. Hérilio, puisque tel était son nom, était fils de roi, et allait être amené, un jour ou l'autre à gouverner. En attendant, il était soldat. Il s'entraînait à l'épée, tirait à l'arc, courait, s'assouplissait pour être capable d'esquiver les coups de l'ennemi. Jusqu'à il y a peu, son peuple n'avait pourtant guère loisir de mener bataille, et ne connaissait pas même le loisir de quelques escarmouches. Ils étaient pacifiques, et vivaient retirés. Mais les temps changeaient, et les nouvelles qui venaient des autres villes n'étaient pas bonnes.
Après l'avoir fait attendre pendant trois heures, pour lui rappeler qu'il n'était qu'un sujet parmi d'autres, son père le fit entrer. Le roi était un homme d'allure débonnaire, à la barbe poivre et sel, et aux cheveux toujours décoiffés, malgré le temps qu'on pouvait passer à essayer de le rendre plus présentable. D'ordinaire, il était plutôt occupé dans son bureau à mener de vagues recherches sur des sujets divers et déléguait aux autres le soin de remplir les tâches officielles. Néanmoins, il savait où était son devoir, et en temps de guerre, il devait être présent.
Hérilio s'inclina, s'attendant à ce que son père lui évoque la guerre, ou lui donne une petite mission de peu d'importance.
-"Les nouvelles sont graves, mon fils." Fit le roi d'une voix lasse et un peu tremblante. " Je ne peux plus t'épargner, et tu dois maintenant prendre la place qui est la tienne. Notre peuple a besoin de quelqu'un qu'il admire, d'être mené, porté, poussé jusqu'au delà de ce qu'il croit pouvoir faire. Et c'est toi qui en est capable. Tu es bien meilleur juge des hommes que je ne l'ai jamais été. A compter de ce jour, tu seras commandant de nos armées. Ta tâche commence maintenant, et je crains de t'envoyer à une mort presque certaine... Néanmoins, nous devons assumer nos erreurs."
Il se leva et gratifia son fils d'une accolade chaleureuse, dans laquelle on sentait tout le désespoir d'un père qui aimerait pouvoir épargner son enfant des aléas de la vie.
Hérilio, un peu sonné, réalisa la lourdeur du rôle qu'on venait de lui donner. Commandant. Et pourtant, dans la fougue de sa jeunesse, et dans la naïveté de son cœur, il se réjouit. "
Et le mot de la semaine prochaine est "us". On pourra très bien inventer les us d'un pays imaginaire, parler de coutumes, de bizarreries, bref, il y a de quoi faire !
Aymeline a participé ici.
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Eiluned, s'il te plaît, pourras-tu me raconter la suite la semaine prochaine ? J'aime ton histoire.
RépondreSupprimerSuperbe ton texte ! Désolée, désolée mais entre Internet qui bugue depuis hier et mes occupations "obligatoires" je n'ai vraiment pas pu (et je n'ai dormi que 3 heures cette nuit !), je vais essayer cet après-midi, si je ne suis pas dérangée toutes les 5 minutes, sinon la semaine prochaine, je vais commencer à plancher dessus !! Si j'y arrive, je te le dis ! ;)
RépondreSupprimerSyl : Ouh la la... Ca me fait très plaisir ton commentaire, mais, mettre la suite serait compliqué ! Parce que la suite fait des chapitres et des chapitres, un nombre indécent de pages word, et que je dois surtout la remanier, l'élaguer, et l'améliorer, pour parvenir à quelque chose de décent.
RépondreSupprimerMais il y a beaucoup de boulot à faire pour que l'histoire soit dynamique et tienne la route, et comme c'est un peu mon "bébé", j'ai du mal à y aller franco.
Asphodèle : Merci ! Tu participes quand tu veux de toute façon, l'aventure continue, donc pas de problème ! :)
Hérilio !!! Content d'avoir de ses nouvelles :) Et je sais que la suite de l'histoire vaut le coup d'oeil ;)
RépondreSupprimerC'est vrai que l'histoire est top : qu'est ce que tu la racontes bien !
RépondreSupprimerJ'aimerais bien avoir la suite moi aussi :)
Merci d'être passée !
Hé hé, oui une suite avec les us et coutumes, même si tu élagues quelques pages, ça devrait pouvoir tenir la route... C'est bien parti en tout cas !! ;)
RépondreSupprimerAymeline : C'est gentil ! Pour que ce soit efficace il faudrait pourtant que je remanie un peu la chose quand même...
RépondreSupprimerLuna : Merci beaucoup
Asphodèle : Justement, j'y ai réfléchi, je vous parlerais sans doute d'un autre personnage de l'histoire lundi. :)
Des remaniements peut-être mais l'intrigue est très bien (la preuve je m'en rappelle bien ;) )
RépondreSupprimerJe découvre via le blog d'Asphodèle ton atelier d'écriture et je suis contente !
RépondreSupprimerQuel sera le mot de cette semaine ?
Clara : Cette semaine c'est us, et pour le 11 ce sera "charmeur" :)
RépondreSupprimerJe prends acte pour le 11 !
RépondreSupprimerAh! Il va falloir que je remonte tous ceux que j'ai raté. J'ai lu le premier juste aujourd'hui! Quel retard!
RépondreSupprimerClaudialucia : Ca te fait de la lecture comme ça :)
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