Encore une bonne surprise que cet ouvrage de Connie Willis, qui lui valut de remporter le prix Hugo du meilleur roman, et le prix Locus du meilleur roman de science-fiction entre autres.
Sans parler du chien (et pourtant on en parle !) parle avant tout de la fameuse potiche de l'évêque. Alors, quand on parle de potiche ce n'est pas sa jolie femme un peu stupide (comme l'action se passe au Royaume-Uni, cela aurait pu être possible), mais d'un bien affreux vase que notre héros est chargé de retrouver.
Et quel est donc son métier pour qu'il soit chargé d'une telle mission? Voyageur dans le temps, bien sûr.
Oui mais voilà, à force de faire des sauts répétés en 1940, notre voyageur en vient à souffrir de décalage temporel, et se retrouve exilé en 1888, en repos forcé. Il a tout de même comme mission délicate de ramener avec lui une chatte répondant au nom de Princesse Arjumand qui avait été ramené malencontreusement dans le futur, ce qui risquerait de créer un paradoxe temporel.
Oui mais voilà, notre malheureux héros, Ned Henry, va se retrouver au sein d'un imbroglio de malheureuses circonstances, et va devoir tout faire pour que la maîtresse de Princesse Arjumand épouse un homme dont le nom de famille commence par C, dont il ignore tout, afin d'empêcher toute faille dans le continuum espace temps.
Et là vous vous dites : Non mais elle nous raconte quoi ? C'est d'un compliqué son histoire !
Point du tout ! Férocement drôle, le roman de Connie Willis se savoure avec rapidité, et les quelques références et clin d’œil de l'auteur à des sujets aussi divers que Pierre de Lune de Wilkie Collins (on y dévoile la fin d'ailleurs, mais heureusement pour moi, mémoire de poisson rouge, j'ai déjà oublié !), à Agatha Christie, à Trois hommes dans un bateau, et j'en passe. De plus, l'atmosphère très victorienne m'a totalement séduite, ainsi que les personnages très variés. De la mère de la future madame C qui ne jure que par le spiritisme, à une autre voyageuse dans le temps qui séduit tout à fait notre héros, en passant par Baine, un très charmant domestique (lettré et au bon goût indéniable), en passant par Cyril, le fameux chien du titre, il y a largement de quoi ne pas s'ennuyer et passer un excellent moment de divertissement.
Et encore un roman découvert grâce au challenge steampunk !
Tu vas vite terminer le challenge steampunk on dirait^^. Je note le titre il me tente bien :)
RépondreSupprimerAymeline : Ben j'étais dans cette optique là en prenant des livres à la médiathèque la dernière fois, là je vais faire une pause en attendant notre LC ^^
RépondreSupprimerHistoire de changer un peu de registre quand même!
Je note et je repasserai quand je me déciderai à le lire... (mais j'espère que ce n'est pas trop alambiqué !)
RépondreSupprimerAu début, je me suis dit "mais c'est d'un compliqué. Qu'est-ce qu'elle raconte?" Et puis, le fait qu'il donne la fin de "Pierre de lune" me fait tiquer. Je n'ai pas encore lu ce livre de Wilkie Collins mais je compte le faire sous peu. Alors pour l'instant, je préfère passer. Mais je note quand même :D
RépondreSupprimerSyl : Je n'ai pas trouvé non, j'espère que si tu le lis tu passeras toi aussi un bon moment ^^
RépondreSupprimerBelle de nuit : Ah je me disais bien qu'on trouverait mon avis un peu obtus :p
Mais le livre est plutôt simple à comprendre. Je comprends que tu veuilles attendre pour ne pas être spoilée, pour ma part, j'ai déjà oublié la fameuse révélation ! (comme quoi je suis vraiment un poisson rouge)
Un livre qui me tente follement et qui traîne dans ma PAL depuis trop longtemps !
RépondreSupprimerLou : Il est vraiment bien, va falloir que tu le sortes de ta Pal ^^
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