Avant de vous livrer le mot de la semaine prochaine, et le texte, je me demandais si vous seriez intéressé, ou non, par une annexe de ce blog qui serait exclusivement consacrée à l'écriture. Dites moi si je continue à écrire dans mon coin, où si vous voulez me lire un peu plus !
Pour la semaine prochaine le mot sera : Panthéon. A vos dieux et déesses !
Place au texte maintenant, et n'oubliez pas si vous le désirez, à me donner vos liens ou à participer dans les commentaires !
« Et si nous allions lui parler ensemble ? » Ces mots résonnaient à ses oreilles comme l’appel d’une sirène envers les marins. Une phrase qui offrait un soutien, une aide, une main tendue dans le noir. Il avait été depuis qu’elle le connaissait, d’une gentillesse telle qu’elle avait eu l’impression que le ciel de sa vie passait du noir le plus profond à une aube pleine de promesses. En temps de guerre, il était anormal à son avis de réagir comme ça.
Elle devait lutter contre sa proposition. Ce qu’elle avait à faire était une histoire entre elle et son fils.
A l’époque, il y avait de ça si longtemps qu’elle avait l’impression que c’était dans une autre vie, elle avait répondu oui à une autre offre. « Et si je le prenais avec moi ? Il serait mon apprenti. » Elle avait abandonné ce petit être si fragile, qui ne savait pas même marcher, et avait pris la route. Serait-ce toujours ainsi avec lui ? Toujours une question de dire oui ou non ? Comme si sa vie de mère ne pouvait pas être autre que de prendre des décisions impliquant un courage qui lui faisait défaut. Pourtant, du courage, elle en avait. C’était de là qu’étaient nées les légendes, et qu’on avait fini par oublier qui elle était vraiment pour la considérer comme un mythe. La personnification de la guerrière sans attaches, de la femme au passé trouble qui d’une blessure avait fait une arme. De celle dont le cœur s’était noyé à défaut que son être succombe tout entier. Les bardes chantaient ses louanges, mais aucun ne savait vraiment quelle version de l’histoire était vraie.
« Alors, veux-tu que je t’accompagne ? » Répéta t-il, posant sa main sur la sienne. « Même si nous savons, toi comme moi, que tu es capable d’y aller seule. »
C’était là toute la différence avec lui. En même temps qu’il vous proposait de vous aider, il vous laissait l’occasion de refuser. Vous étiez totalement libres. Refuser, accepter, en aucun cas il ne se sentirait blessé.
« Merci… » Murmura t-elle. « J’y vais. »
Et son cœur aurait bien ajouté d’autres mots. Elle aurait bien voulu lui dire qu’elle n’aurait jamais pu y aller sans lui. Que c’était le choix qu’il lui avait laissé qui lui avait permis de trouver le courage.
Elle se souvint de sa toute première offre.
« Sourions ensemble, veux-tu ? » Il avait su distinguer qui il était derrière son armure usée. Derrière sa rigidité affichée. Derrière son absence de sourire.
Il la regarda avancer avec courage, contemplant la silhouette lointaine de celui qui allait devoir pardonner.
La participation de 32 Octobre est dans les commentaires ! Lisez-la, elle en vaut la peine.
La participation de 32 Octobre est dans les commentaires ! Lisez-la, elle en vaut la peine.
une histoire qui nous porte ailleurs... j'aime
RépondreSupprimersinon pour la question, une annexe spéciale Ecriture, je serai pour... où je pourrais vous lire plus et aussi où je pourrais déposer textes et/ou commentaires à la suite de vos propositions d'écriture
@ bientôt
C'est vrai que tu progresses bien (non pas que ce n'était pas bien !) mais je trouve tes textes de plus en plus fluides et le fond est palpitant ! Continue ainsi, c'est en forgeant...tu connais la suite !^^Sinon, pour un blog écriture, c'est toi qui vois, j'en ai ouvert un qui ne fonctionne pas ! Beaucoup de contraintes mais si tu te sens de gérer les deux, fonce ! Moi je passe te lire avec plaisir ! J'ai mis un lien vers ton blog et celui de Leiloona pour dire que vous aviez des ateliers le lundi. C'est vrai que ça fait beaucoup de doublons pour l'instant mais il y en a qui aiment ! Et sont intarissables ma chère !^^
RépondreSupprimerBonjour... mon texte du jour... pas intarissable comme dit Asphodèle mais stimulée par des contraintes ou consignes ou déclencheur d'écriture. Cela m'aide à écrire chaque jour.
RépondreSupprimerdonc mon essai du jour autour du mot "offre" :
Une offre de …
Fin de l’épisode précédent :
« Il le trouva absorbé dans un livre écrit en grec ancien parlant de fleurs : un trésor qu’il avait déniché au dernier marché aux puces qu’il avait fait. Il était plongé dans l’histoire de Narcisse. »
Alan n’en revenait pas d’être tombé sur ce livre exceptionnel. Lui, le féru de grec, de mythologie n’avait jamais entendu parler d’un tel livre.
Pourtant, il en savait des choses et, sans se donner de fleurs, façon de parler, était parmi les plus grands spécialistes que le monde connaissait dans ce domaine.
Il se demandait s’il avait affaire à un faux ou à un livre, acheté 50 € mais pour lequel une offre avec deux ou trois zéros de plus n’’aurait pas été déplacée. Il fallait qu’il en sache plus.
Devait-il en aviser ses confrères ?
Mais si cette œuvre était un faux qui ne valait même pas les 50 € payés. Il passerait pour un farfelu et sa réputation en prendrait un sacré coup. Il se trouvait devant un grave dilemme.
Devait-il essayer de retrouver son vendeur ?
Mais il ne se souvenait même plus de sa tête. Il avait acheté le livre sur un coup de cœur. Il n’avait même pas marchandé. Il allait falloir qu’il y retourne, qu’ile ssaie de le retrouver cet homme. Peut-être avait-il d’autres trésors à moins qu’il soit un faussaire de génie.
Alan ne savait plus à quel saint se vouer.
Mais il devait y retourner mais pas seul. Car un peu dans les nuages, il devait se faire accompagner de quelqu’un ayant les pieds sur terre, de quelqu’un qui ne s’en laisserait pas compter.
Il allait de page en page, de fleur en fleur.
De l’anémone qui naquirent des gouttes du sang d’Adonis, à l’iris, symbole de la messagère des dieux à l’écharpe aux sept couleurs de l’arc-en-ciel, en passant par la jacinthe, le plus fidèle compagnon d’Apollon, la rose, née du corps inanimé d’une nymphe grâce aux bons soins de Chloris et autres dieux. Il rencontra également la violette, dont Zeus créa un pré entier pour nourrir Io, transformée en génisse blanche. Il lut aussi tout ce qui touchait la tulipe, qui devait son nom à la fille de Protée. Il était en train de lire la légende de Narcisse quand son ami Hubert arriva.
Celui-ci semblait très en colère.
Et pourquoi cette telle colère ?
Sa seule réponse, il n’avait pas vu le temps passé !
Il lui tendit le livre, lui demandant quelle offre il lui ferait pour l’avoir.
Hubert le regarda incrédule et se mit à bafouiller :
« Mais tu tiens entre les mains un livre écrit par Pausanias le Périégète ! »
PS : Pausanias, écrivain grec du IIe s. ap. J. C., né en Phrygie ou en Cappadoce, visita une grande partie du monde connu de son temps et vint vers 170 se fixer à Rome où il mourut très vieux.
@ Asphodèle, l'autre adresse du blog d'écriture svp
RépondreSupprimer32 Octobre : Merci de ta participation (les légendes autour des fleurs j'adore ! On aurait envie de lire le fameux livre nous aussi !) Et de ton avis, je pense que l'annexe ouvrira bel et bien ses portes !
RépondreSupprimerAsphodèle : Tu me fais très plaisir ! Pour moi l'écriture est aussi importante que la lecture et les deux me sont indissociables. Et je veux aussi avoir l'adresse de ton second blog !
Bravo à toi Eiluned et à 32 Octobre.
RépondreSupprimerJe crois que toi seule peut répondre à ta question. De toutes façons, on te suivra pour te lire ! J'aimerai que tu écrives un roman.
Avec un peu de retard (comme d'habitude...), je trouve ton texte 32 Octobre passionnant, j'aime la mythologie et le récit que tu en fais me donne envie de m'y replonger, même si je n'ai pas connaissance du livre dont tu parles... ;)
RépondreSupprimerPour mon blog d'écriture, il n'est pas ouvert pour l'instant, je verrai à la rentrée comment les choses évoluent ! C'est quand même du boulot et j'en ai assez pour l'instant !^^Je vais réfléchir car il me faut "transbahuter" toute la partie écriture du blog actuel et en informatique, je suis encore une...buse !
Mais toi 32 Octobre, tu ne devais pas rouvrir ton blog, hein ? Cela ne me dérange absolument pas de t'accueillir, bien au contraire, mais je disais ça comme ça... ;)Tu en as des choses à faire partager et se limiter aux commentaires doit être frustrant parfois... :)
bonjour,
RépondreSupprimermerci de me donner votre adresse courriel pour que je vous envoie le lien vers mon billet avec le mot PANTHÉON. je ne suis pas douée, je ne l'ai trouvée nulle part cette adresse. j'ai mis en ligne sur mon blog les deux premiers chapitres de mon histoire
bon dimanche à vous
@ bientôt
32 Octobre : Désolée de ne pas avoir répondu avant mon adresse est nemhain_mor@yahoo.fr
RépondreSupprimerbien noté. mais je n'avais pas été voir avant de mettre en ligne le lien. ce sera pour la semaine prochaine
RépondreSupprimerJe vote oui pour le blog d'écriture, tu sais bien que c'est toujours pour moi un plaisir de te lire ;)
RépondreSupprimerLa Valkyria est un personnage très touchant :)