mardi 29 septembre 2009

La dame en blanc (2 ème livre sur 207)




Roman écrit par Wilkie Collins et publié en 1860. L'auteur est un contemporain de Charles Dickens qui paraît-il jalousait ses talents d'écrivain.
Ses romans étaient généralement des romans dits à sensation, précurseurs en quelque sorte de notre bon vieux thriller d'aujourd'hui.

La Dame en blanc est donc un roman à sensation. Ce qui frappe au premier abord est la structure même du roman. Il n'y a pas un narrateur, mais plusieurs ! En effet, le livre se présente comme un témoignage qui se veut le plus fidèle d'événements extraordinaires qui se sont produits, et donc dans ce soucis de coller à la réalité, ce sont les acteurs les plus proches des événements qui les racontent.
Au début de l'histoire le  héros est le jeune Walter Hartright, professeur de dessin, qui se voit proposer une place à la campagne par le biais d'un ami fantasque à lui, un italien (aux traits très exagérés et presques clichés, mais peut être est-ce l'époque qui veut ça). La veille de son départ, après avoir fait ses adieux à sa mère et à sa soeur, il s'apprête à passer une dernière nuit à son domicile londonien quand il fait une étrange rencontre. Une dame vêtue tout de blanc, surgie de nulle part lui demande le chemin pour Londres. C'est là donc le début d'un mystère. (j'aime le côté dame blanche de cette apparition, même si je ne sais si les anglais ont cette légende commune avec nous?) Après l'avoir secourue, il fait le voyage jusqu'à son nouveau lieu de travail, chez Monsieur Fairlie, et à pour tâche de s'occuper d'enseigner le dessin à deux demoiselles, Mlle Laura Fairlie, la pupille de Monsieur Fairlie, et sa demi-soeur Marian Halcombe. Laura est étrangement le sosie de la dame en blanc, si ce n'est un air un peu différent.
Après avoir conté son aventure de la nuit précédent à Marian, au tempérament vif et hors du commun, le jeune professeur s'installe peu à peu dans une routine agréable, et finit par s'éprendre de la jolie Laura. Mais Laura est fiancée (évidemment), et ayant promis à son père (sur son lit de mort, bien sûr, nous sommes au 19ème siècle) d'épouser Sir Percival Gyde, notre héros doit la mort dans l'âme tenter de lutter contre son amour.
Laura reçoit une lettre d'une inconnue la suppliant de ne pas se marier avec Sir Gyde, car elle court un grand malheur.

Je ne raconterais toujours pas la suite du roman, ni les grands détails, et vous laisse vous faire une opinion.
Mais je recommande chaudement la lecture de ce livre. On croit vraiment assister à un procès avec les témoins qui racontent tout à tour leur version de l'histoire. Les méchants sont diaboliques et retords, les gentils admirables mais parfois faibles, à part Marian (qui a un physique ingrat, mais un tempérament de feu), et on lit d'une traite le gros pavé qu'est ce bouquin.

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