jeudi 24 février 2011

Un amour vintage d'Isabel Wolff et réflexions sur la chick litt'






J'ai à une période de ma vie pas si éloignée, lu beaucoup de ce qu'on appelle de manière assez vilaine je trouve, la "chick litt' ". Outre le fait que ça participe à ce truc de vouloir classer à tout prix dans des cases étroites et étriquées tout et n'importe quoi, des livres aux mangas en passant par les bandes dessinées, je trouve le terme assez vilain.
Parce que dans la chick litt', il y a comme dans tout autre genre, des choses à prendre et à jeter. Isabel Wolff par exemple, a beau écrire des histoires avec des intrigues généralement assez convenues (attention ce livre est une exception, je l'expliquerais après), elle n'en reste pas néanmoins un auteur assez agréable à suivre. Ses livres sont souvent drôles, tendres, et bien ficelés. Tout comme j'ai aimé Le journal de Bridget Jones et l'âge de raison, il y a certains livres de "chick litt " qui méritent qu'on s'y attarde. Et je trouve dommage qu'à cause d'une étiquette qui fait penser à certaines personnes que cette littérature est un condensé de cliché allant d'une héroïne savourant un cosmopolitain avec ses copines en parlant chiffons, à la recherche de l'homme idéal/riche/beau/intelligent/qui prête sa carte bleue en passant par séances de shopping à tire l'arigot... Alors oui, il y a des livres comme ça. (que je ne critique pas, j'en ai lu) Mais il y a aussi d'autres livres avec un peu plus.
Et c'est ceux que j'aime et que je continue à lire. Quand l'histoire est plus fouillée, qu'il y a un je ne sais quoi qui va chercher plus loin que l'histoire d'amour, (même si j'aime les histoire d'amouuuur), qu'il y a une réflexion et non pas une envie de surfer sur la vague du succès de ce genre d'opus.

Bref, après ce pavé introductif, voici mon avis sur Un amour vintage.
S'il s'agit bien comme d'habitude avec Isabel Wolff d'une héroïne qui se remet d'un chagrin d'amour, (assez mystérieux au départ), c'est surtout l'histoire d'un autre amour. Et pas un qui inclue un bellâtre. Non, l'amour du vintage (comme le titre si vous avez tout suivi :p) L'héroïne, Phoebe, ouvre une boutique pour vendre du vintage, et surtout partager son amour vis à vis de vêtements déjà "aimés". Et lorsqu'une vieille dame l'appelle pour lui proposer quelques pièces à acheter, elle ne se doute pas que c'est une rencontre amicale qui va se produire. Les années ont beau séparer les deux femmes, elles ont le même genre de meurtrissures. Celle de Phoebe peut se résumer à un chapeau, pas à vendre, qui trône dans sa boutique. Un chapeau d'une créatrice disparue. Celle de Thérèse elle, se concentre dans un manteau bleu d'enfant. Un manteau que lui avait fait sa mère, et un collier rose.

Évidemment, à tout ça vient se greffer d'autres personnages, et une histoire d'amour, une vraie, et pas avec la personne que l'on croit au départ. Il y a une jolie galeries de personnages secondaires. Et bien sûr... Les robes, et les vêtements. Les prom dress cupcakes, aux couleurs vives, qui chacune vont trouver "l'élue", celles qui étaient faites pour les porter. Les histoires de femmes et de jeunes filles qui viennent admirer, acheter, ou renoncer à des robes, pour mieux revenir.

C'est en cela que ce roman est charmant, il rappelle que derrière certains vêtements, il y a une histoire. Qu'à une époque, les vêtements n'étaient pas ces prêt à jeter qu'on a aujourd'hui. Alors comme on rêve devant une robe de mariée ayant appartenu à une aïeule, j'ai rêvé en lisant ce livre.

4 commentaires:

  1. Idem j'adore la chick litt', j'ai eu de bons fous rires en lisant notamment certains romans d'Isabel Wolff, je ne connais pas celui-ci mais pourquoi pas :)

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  2. J'ai passé l'âge, mais justement parce que j'ai passé l'âge, je n'ai pas d'a priori définitif (quelle horreur !). J'avais adoré le Journal de Bridget Jones, alors why not pour celui-ci quand le moment s'y prêtera ? Asphodèle.

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  3. Irrégulière : Contente que quelqu'un ait le même avis ^^
    Aymeline : Je te le conseille vraiment ^^
    Asphodèle : J'ai beaucoup aimé le journal de Bridget Jones aussi!

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