vendredi 15 avril 2011

Le tailleur de pierre de Camilla Läckberg






Je continue dans ma lecture de cet auteur, (enfin, après celui ci je fais une petite pause...), avec le Tailleur de Pierre.

On retrouve avec joie Erika et son mari, Patrik. Erika vit une sorte de baby blues suite à la naissance de leur fille Maja, tandis que Patrik, impuissant, continue de vivre son quotidien de policier. Oui mais voilà, un pêcheur retrouve le corps d'une gamine pris dans ses nasses à homard. Une petite fille rousse. Quand Patrik la voit, son cœur se serre. Il la connait bien, c'est la fille d'une amie de sa femme, Charlotte, auprès de qui Erika trouve un peu de réconfort et d'aide pour gérer son nouveau statut de mère. Charlotte est retournée vivre chez sa mère, qui veille son second mari, Stieg, malade. La chose est à priori arrangeante pour tout le monde. Le mari de Charlotte est médecin et peut s'occuper de Stieg, tandis que Lillian, la mère de Charlotte pouvait s'occuper de sa petite fille et de son petit fils nouveau né.
Sous ces apparences de famille parfaite, il se révèle que Lillian est une éternelle insatisfaite et qu'elle donne l'impression de tout faire, et s'en plaint allègrement, sans parler de sa querelle éternelle avec son voisin, Kaj. Le mari de Charlotte, Niclas, n'était pas à son travail lorsqu'on l'a appelé pour le prévenir de la mort de sa fille, et elle se demande où il pouvait bien être.
Du côté des policiers, c'est un fleurilège d'incompétents, mis à part comme d'habitude Patrik, Martin, et Annika, la préposé au téléphone et aux recherches diverses. Le grand patron relit sans cesse une lettre mystérieuse,  Ernst, d'une incompétence crasse, pire qu'à son habitude, sans parler du fan de golf,  et Gostä, qui oscille entre pics de conscience qui lui donnent envie de travailler, et moment de relâche où il joue au golf sur son ordinateur.

En parallèle on retrouve cette particularité que j'aime tant chez Camilla Läckberg, le récit d'une autre époque, qui est forcément liée à l'enquête mais sans qu'on sache comment jusqu'à la fin. On y suit le destin d'une fille trop gâtée, dans les 1920, qui subit une déchéance sociale quand son père richissime l'oblige à se marier avec un tailleur de pierre dont elle est enceinte.
Et puis il a le destin de la soeur d'Erika, Anna, qui est repartie chez son ex mari, qui la bat... Il n'y a que très peu de moments où elle est évoquée, à l'instar des pensées pour elle d'Erika, qui se débat tellement contre son baby blues qu'elle en oublie sa soeur. La toute fin du roman qui la concerne m'a laissée sans voix.

Encore une enquête passionnante que j'ai lu d'une traite, en me demandant qui pouvait être le meurtrier, pourquoi on avait retrouvé de la cendre dans les poumons de Sarah, et quel était le lien entre le passé et l'histoire présente.
Néanmoins, j'ai déploré qu'encore une fois Erika ne soit là que dans les moments de relâche de Patrik, et qu'elle n'enquête plus du tout. Autant dans le tome deux elle était d'une aide certaine en cherchant des documents pour son mari, mais là rien. J'espère que dans les prochains tomes la donne changera. J'aimerais retrouver une Erika un peu plus en forme !

3 commentaires:

  1. Faudrait quand même que j'arrive à la découvrir...

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  2. Décidément cet auteur a l'air de plus en plus intéressant, il va falloir que je m'y mette :)

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  3. Belle de nuit : Ca se lit très bien, vraiment !

    Aymeline : Oui ! Je t'y engage ^^ Je suis sûre que ça te plairait !

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